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 SUMMERTIME, Ely

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Zechariah M. Lockwood
    ADMIN; Supplicié favoris de la Femme au Parapluie Vengeur

Zechariah M. Lockwood


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Date d'inscription : 01/06/2009
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Citation : Etre un homme utile m'a toujours paru quelque chose de bien hideux. Baudelaire.
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MessageSujet: SUMMERTIME, Ely   SUMMERTIME, Ely EmptySam 18 Juil - 22:10

SUMMERTIME, Ely BT*xJmx*PTEyNDc5NDgzMTIyNjUmcHQ9MTI*Nzk*ODMxNzcxOCZwPTE4MDMxJmQ9Jmc9MSZvPTBjMTEyZTE1YTk4OTQyMzViNjc1OTExNjRiZDE4M2E4




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La musique m'envahissais et bien que je n'y porte pas une aussi grande importance qu' Elenya je ne pouvais qu'avouer que cette mélodie était magnifique. La musique était une chose relativement secondaire dans ma vie, la lecture prenant surement la plus grande place dans mes loisirs. La voix éraillée mais poignante de Janis Joplin retentit et je frissonnais. Sa voix n'avait rien de juste, belle ou claire. Elle était éraillée, torturée et magnifique. La mélodie était tout aussi belle, quoi que moins originale, peut être. Je me trouvais chez moi, sur mon canapé, la radio passait un morceau de Janis Joplin, Summertime, et je crois que si quelqu'un était arrivé à ce moment même ma carrière de méchant garçon se serait arrêté ici. Comment croire en la crédibilité d'un type qui se dit détester les hippies si il écoute de leur musique chez lui ? Mais Janis Joplin reste la seule exception, le seul écart. Les dernières notes, sa voix qui se prolonge en un frisson, et les applaudissements. Je soupire, je frissonne et j'éteins la radio. Je m'étale un peu plus sur le canapé, jette un coup d'oeil par la fenêtre qui me donne une vue peu poétique, carrément moche, de la maison d'en face. Une belle villa. J'aperçois une femme sortir de la maison. Je ne la connais pas. Je ne connais même pas mes voisins. Ma mère m'aurez déjà décliner l'identité de l'inconnu, ma mère, en plus d'être une excellente avocate et une piètre femme, était vraiment très curieuse. Ma mère n'aurez jamais du tomber amoureuse de mon père. Une personne tout à fait incapable de ressentir n'importe quel sentiments positif, amour ou amitié s'entend. Un homme tout à fait capable de vendre enfant et femme pour son entreprise. Enfin je crois. Je me posais la question, les genoux sous le menton quand j'entendis la porte de chez moi s'ouvrir. Me retournant je vis ma mère faire son entrée. Belle, grande, élancée et châtain clair.
« Zechariah ? Que fais tu en une si belle après-midi dedans ? Va dehors avec tes amis, va t'amuser. Allez ouste... »
Je haussais un sourcil, m'appuyant sur le canapé pour la regarder. Elle était censé travailler, enfin je crois, et il était étrange qu'elle soit revenu à la maison en pleine après-midi, comme elle le soulignait si bien. Mais je préférais ne pas poser la question, peut être avait-elle un rendez-vous avec un de ses amants pensant que je serais dehors. Ma mère aurait pu au moins se douter que j'aurai étais à la maison. Ne serais-ce que par ma voiture devant la maison. Il faut croire qu'elle était vraiment, très très presser de voir son amant. Je me levais du canapé sans un mot, sifflotant un air triste qui ne ressemblait en rien à Summertime et me dirigeais vers la porte.
« Chérie écoute... »
Vlam, trop tard. Je claque la porte derrière moi et lève les yeux vers le ciel. Elle à raison. Il fait vraiment beau aujourd'hui à Londres. Maintenant que faire ? J'avais étais chasser de ma maison par une mère en manque d'amour propre et je n'avais personne à aller voir. Pour tout dire je n'avais envie de voir personne et se promener seul ses derniers temps, même pour un Lockwood n'était pas forcément recommander. Je n'avais pas peur d'une bande de rockeurs qui plongerait sur moi, mais ma raison gagnait le dessus en me disant qu'il valait mieux que j'évite. Les rockeurs détestaient tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un Sweet Lord et étant leur chef j'imagine que je devais être ''connu''. Puis j'étais l'ami d'Elenya, ce qui n'arrangeait pas ma cote de popularité. Un Sweet Lord et une Rockeuse lié comme les doigts de la main. C'est digne d'un film d'horreur je crois...
Entrant dans ma voiture je démarre sans plus réfléchir. Elenya. J'avais envie de la voir mais ne savais pas où elle pourrait être. Il y avait bien son appartement mais je doutais fortement qu'elle soit chez elle. Peut être était-elle avec Moe. Après tout c'était plus que probable. Je tentais tout de même ma chance en me rendant dans le quartier Old Compton Street que j'essayais de ne pas fréquenter autant pour la santé des rockeurs que pour la mienne. Je me garais dans la rue, sortais de la voiture et sonnais chez elle. Pas de réponse. Elle devait être avec Moe. Retournant dans la voiture je démarrais et m'en allais loin de ce quartier qui me donnait des frissons. Je vis une bande de mecs assit sur le trottoir me regardais sans ménagement, ma voiture ne passait surement pas inaperçus. Une Chevrolet Camaro Coupé. Ça ne vous dis rien ? Moi non plus. Dans le genre ''je n'y connais rien en voiture'' je suis une pointure. Mais cette voiture là est magnifique, peut être un peu voyante mais j'imagine que l'éducation de mon père n'a pas pu passer totalement à la trappe... Je me garais pour la deuxième fois de la journée et décidais de faire le reste du chemin à pied. J'étais sur les bords de la Tamise. Trouvant un banc libre et éloigné de l'agitation de Londres je décidais de m'asseoir. Je regrettais tout à coup de ne pas avoir un livre sur moi. Mes yeux se promenèrent sur l'eau claire et lisse. Un gamin passa devant moi en courant. Je n'y pris pas garde et laisser errer mes pensées. Louella... je n'avais pas encore penser à elle aujourd'hui. Un frisson désagréable me parcourus. Elle me manquait, je crois. Je n'étais pas encore habitué à me sentir dépendant depuis toutes ses années. Pourtant je ne pouvais ignorer mes sentiments pour elle. Elenya aussi me manquait. Je ne l'avais pas vu depuis 2 jours, comment était-ce possible ? Il faut dire que mon père avait accaparer la plupart de mon temps. Il voulait m'apprendre à ''gérer l'entreprise pour quand le moment où Dieu le reprendrait avec lui, l'entreprise ne coule pas.'' Dieu ? Mon père ne croyait pas en Dieu, il ne croyait en rien a part l'argent, lui et son entreprise. Un toussotement me fit sursauter et je me retournais, pour la deuxième fois de la journée.
« Ely'... »
Elle était là, devant moi. Pourquoi Elenya Andrews était-elle ici, au bord de la tamise, alors qu'elle aurait du se trouver avec Moe ou un autre rockeur. La chose manquait cruellement de logique.
« Qu'est ce que tu fais là ? »
Je la regardais s'asseoir à côté de moi, sur le banc, et lui accordais un sourire peu convainquant.
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Elenya C. Andrews
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Elenya C. Andrews


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MessageSujet: Re: SUMMERTIME, Ely   SUMMERTIME, Ely EmptyMar 27 Oct - 19:27

    L'esprit dans le vague, j'étais allongée sur le canapé, les bras derrière la tête, profitant de ce calme rare qui régnait dans l'appartement. Je n'avais rien à faire en cette journée, rien à faire d'intéressant. La salle de concert était fermée pour la journée, je ne savais pas où était Zechariah ni Moe. Et plus le temps avançait, plus je m'ennuyais à en crever sur ce canapé de luxe. J'aurais voulu, à cet instant, voir mes amis, les deux hommes les plus importants à mon cœur, ceux qui me faisaient vivre, où plutôt survivre, là est le mot le plus juste. Bien que je ne buvais ni ne fumais, je m'auto-détruisais de par ma tristesse. Un enfant qui n'a jamais connu le véritable amour de ses parents a une façon bien à lui de voir le monde. Si je ne les avais pas connu, tous les deux, j'aurais gardé mon avis sur celui ci. Terriblement gris. Enfant, je ne faisais attention ni aux couleurs qui m'entouraient, du rouge au bleu, du bleu au vert, du vert au jaune... Rien ne m'atteignait. J'étais moi même grise, incolore... triste. Jusqu'à ce que ma vie change, un beau jour, quand je l'ai rencontré. L'on se met tout le temps quelque chose en tête, sachant que ça ne changera pas, que ça ne bougera pas mais on se trompe. Et on nie encore après que l'on s'est trompé jusqu'à ce que l'on ne trouve plus d'excuses et que l'on est bien obligé d'avouer que l'on a tort. Ce jour, je crois, que j'ai été la plus heureuse des enfants. Car le plus important quand l'on est petit, c'est d'avoir des amis, de nous comprendre, de s'amuser et c'est là, le vrai bonheur.

    Mes yeux s'ouvrent de nouveau sur la réalité. Le plafond blanc s'étend devant mes yeux tandis que je me relève à moitié. Je sais qu'au fond de moi, je n'ai pas envie de rester ici, comme enfermée. C'est comme si j'avais cinq ans, quand je ne sortais presque jamais. Je me sens prisonnière. Alors, sans réfléchir, je me lève, attrape ma veste et sors de l'appartement. Je passe à côté de ma voiture mais ne cesse de marcher. J'ai besoin d'air. Les brises sont furtives mais fraiches, ce qui me fait du bien. Et j'oublie alors un peu mes soucies, ma tristesse... Où aller? Je n'en sais rien, je marche, sans direction précise, sans but précis. Jusqu'à ce que je me retrouve sur le bord de la Tamise, mains dans les poches, regard perdu dans cette étendue d'eau. Mes pensées s'échappent. Uriel. C'est fou comme je suis attirée par lui. Comme si, il était un aimant. Tout en lui me donnait envie de l'approcher, de lui parler, de toucher ses lèvres.
    Un rire m'échappa.
    Zechariah. Où pouvait-il bien être? Cela faisait à peine deux jours que je ne l'avais pas vu et pourtant, ce laps de temps me paraissait beaucoup trop long. Et fusse le hasard qui l'amena ici, au même endroit où j'étais? Un sourire s'étendit sur mon visage alors que mes pas me guidait vers le banc où il était assis. Quand je ne fus plus qu'à quelques centimètres de Zech, je toussota. Il se retourna et me regarda.
      « Ely' … »

    Je vins m'assoir à ses côtés, suivie par son regard.
      « Qu'est ce que tu fais là ? »

    Je tournais mon regard vers lui et ne pus m'empêcher de sourire.
      « Je pourrais te retourner la questions Zech'. Je sais même pas pourquoi je suis ici. Sûrement parce que... j'avais besoin de prendre l'air. Et te voir ici m'étonne un peu aussi, je te croyais avec ton père pour qu'il t'explique comment son entreprise fonctionne. »

    Il me disait tout de sa vie, ne me cachait rien. Comme moi je le faisais avec lui. Mais de toute façon, il devinait quand quelque chose n'allait pas, à croire que j'étais un livre ouvert. J'étais un peu trop expressive. Je m'approchais de lui sur le banc et mes bras s'enroulèrent autour de lui, comme si j'avais peur de le perdre. Car c'était bien vrai, j'avais peur de le perdre. Mais je n'osais le lui dire, mais sûrement qu'il devait le savoir.
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