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 Who hides in your sheets? PV

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AuteurMessage
Mazarine V. Jefferson
ARE YOU AFRAID OF THE DARK?
Mazarine V. Jefferson


Messages : 192
Date d'inscription : 01/09/2009
Age : 32
Citation : C’est quoi dieu ? Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires un truc très fort. Et bah dieu c’est le mec qui en a rien à foutre.
Chanson du moment : Elvis Presley - Jailhouse Rock
Pseudo/Prénom : Tatiana

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Ma vie sociale:
Métier, âge: 20ans, mannequin et fille d'un mafieux.

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MessageSujet: Who hides in your sheets? PV   Who hides in your sheets? PV EmptyDim 13 Sep - 16:10

Who hides in your sheets?
Moe and Mazarine




J'étais assise auprès de mon père, l'obscurité qui entourait le manoir était la preuve qu'il y avait déjà plusieurs heures que nous étions installés ici.
Les lumières allumés éclairaient les visages des hommes qui fumaient leur cigares, aucun ne quittait le visage du patron plus de quelques secondes.
J'étais ici uniquement en tant qu'élément décoratif, mon père disait toujours que les hommes de son espèce aimaient à être entourés de belles femmes.
C'était un moyen de décompresser, même durant ce genre de réunions importantes et extrêmement sérieuses.
C'était pour cela que j'y était toujours conviée, je m'installais sur un immense fauteuil de cuir; habillée de mes plus belles tenues et je regardais le temps passer.
En cette instants confortablement allongée en travers du fauteuil, mes yeux posées sur un livre que je ne prenais pas même la peine de lire, mon esprit vagabondait lui vers des pensées plus intéressante.
Je répugnais à participer à ce genre de choses et même si je connaissais chacun des actes de mon père, je préférais ignorer ce que je pouvais ne pas savoir.

Mon père avait eu l'attention toute particulière de m'acheter une nouvelle tenue, tout en insinuant qu'il aurait été de bon gout de la porter à la fameuse réunion.
Ainsi je me retrouvais habillée d'une robe de soie légère dont le tissus ivoir retombais difficilement jusqu'à mes genoux, elle était bouffante sous le niveau de la taille; laquelle était d'ailleurs soulignée d'une épaisse ceinture noir, alors que le haut moulait ma poitrine menu.
Le décolleté peu profond était souligné par du tissus également noir qui était assorti aux chaussures à talons que je portais.
Mes longs cheveux chocolats étaient décorées par un serre-tête en blanc qui avait appartenu à ma mère.
Ma tenue me valut des regards admiratifs, mais il fallait avouer que je n'y prêtait pas la moindre attention. J'avais toujours ressemblé à ma mère qui était elle-même une très belle femme; bien que beaucoup plus souriante que moi. A son inverse j'adoptais sans le vouloir un visage hautain dût au fait que j'essayais de masquer au maximum mes sentiments.

Mon père parlait d'une voix rauque et profonde qui semblait capter l'attention de tous, le silence ambiant n'était d'ailleurs troublé que par cette voix familière.
Même s'il avait presque quarante ans à présent, n'importe qui aurait dit que c'était un bel homme, un très bel homme s'il n'avait pas eu lui aussi un manque d'expression troublant. C'était cette spécificité qui lui vouait le respect de ses collègues et qui m'étaient souvent mal à l'aise les gens autour de lui.
Pourtant c'était un homme extrêmement doux avec les gens qu'il aimait.
Je me perdais quelques secondes dans la contemplations des rides plus marqués au coin de ses lèvres, avec moi il avait toujours eu le sourire facile.
Le téléphone stoppa mes pensée et la conversation, le silence fut total alors que mon père tendait la main vers le combiné.

    Gabriel: Jefferson.
    Sa voix s'éleva d'un ton neutre, le silence régna quelques instants, tout le monde fixait avec appréhension le visage paternel, espérant ne pas le voir entrer dans une colère noir. Il détestait être dérangé.
    Gabriel: Mazarine, ma chérie va prendre le téléphone dans le couloir s'il te plait.
    Bien messieurs continuons.



Je me levais avec rapidité, mes talons claquants sur le sol au rythme de mes pas. On me regarda un instant, me saluant avec toute la politesse à laquelle j'étais habituée. Tout du moins lorsque mon père se trouvait dans la même pièce que moi.
Je poussais finalement la porte avec une douceur forcée, sous le regard amusé de mon père qui savait déjà qui attendait d'entendre le son de ma voix. Puis sa voix s'éleva à nouveau et tout les regards furent rivés sur lui.
J'apercevais le majordome qui m'attendait déjà le téléphone à la main, le prenant sans lui sourire je lui faisais signe de s'éloigner avant de coller l'appareil à mon oreille.
Me demandant un instant qui pouvait bien essayer de me joindre à une heure aussi tardive.

    Mazarine: Oui?
    Ma question raisonna dans l'appareil et je sus avant d'entendre sa voix que c'était lui, à cause du léger rire qu'il émit en m'entendant, il m'avait toujours dit qu'on se présentait lorsque l'on décrochait. Moi je m'obstinais à dire oui.
    Moe: C'est moi, on vient de finir un concert avec le groupe.
    Harry est parti au Easy Descent avec les autres.

    Comprenant ce qu'il attendait je répondais immédiatement en souriant au téléphone.
    Mazarine: J'arrive.


Je raccrochais le téléphone et demandait au majordome, qui attendait un peu plus loin, de faire préparer une voiture.
Celui-ci me regarda d'un air de reproche, c'était un homme d'un certain âge qui travaillait pour la famille depuis bien longtemps, avant ma naissance.
Il avait été un ami pour moi lorsque j'étais enfant et seule au manoir, cela expliquait peut-être ses attitudes presque paternels à mon égard.
Je savais parfaitement qu'il n'appréciait pas de me voir sortir aussi tard dans la nuit, d'autant plus que mon père lui ne s'opposait jamais à mes sorties.
Il était de la vieille école en un sens, mais je trouvais terriblement mignon son inquiétude non feinte; pourtant cela ne m'empêcher pas de le regarder sans un sourire. Je ne voulais pas avoir à m'expliquer et j'étais ici chez moi, il n'aurait jamais osé me sermonner à voix haute.
M'approchant de la porte d'entrée il me tendit une longue veste de laine, d'un beige doré que je resserrais autour de moi en montant dans la voiture.
La nuit déjà bien avancée était d'une beauté éblouissante, mais l'air était frais et je n'avais jamais bien supporter les basses températures.

La voiture démarrait en moins de cinq minutes après l'appel de Moe et je regardais pensivement les rues défiler sous mes yeux;
mon ventre légèrement noué me rappelait que j'étais toujours inquiète quand je ne le voyais pas pendant un certain temps.
Cela faisait une semaine qu'on ne s'était pas vus, à cause de choses diverses et l'envie de le voir était presque aussi forte que l'appréhension.
Je ne savais pas pourquoi je ressentais cela, mais je savais que bon nombres de filles auraient souhaitées me le prendre et j'appréhendais que cela arrive un jour, même si je le cachais jalousement.
La voiture s'immobilisa et après quelques secondes supplémentaires la portières arrières fut ouverte. Je m'extirpais de l'habitacle agréablement chauffé et resserrais à nouveau ma veste autour de mon corps.
d'un œil j'apercevais une autre voiture et les deux gorilles installés à l'intérieur. Les espions de mon père, je détestais être surveillée de la sorte, mais mon nom de famille m'obligeait à ne pas me rebeller contre ce genre d'attention.

Je regardais un instant l'immeuble, une seule des fenêtres laissaient filtrer de la lumière, c'était son appartement.
Je savais qu'il m'attendait et décidais donc de me dépêcher.
Je poussais la porte et grimpait quelques escaliers, arrivant devant sa porte je m'immobilisait quelques secondes.
La porte s'ouvrit avant que je tape dessus, il m'avait surement aperçu par la fenêtre, sa silhouette se dessina dans l'encadrement et je le regardais un instant sans mot dire.
C'était un très bel homme, de bonne stature sans ressembler à un des gardes du corps auquel j'étais habitués. Son look décontracté de rock star et ses cheveux coiffés négligemment, son sourire sincère et ses yeux azurés,très différent de tout les hommes auxquels j'étais habituées..
Un homme qui aidait son prochain sans réfléchir, comme lors de notre rencontre.
Je le regardait quelques secondes sans bouger, mes yeux verts se noyant dans l'océan de ses yeux azurée.
Sans sourire j'avançais vers lui, essayant de cacher le fait que mon cœur s'était emballer à sa vue et que ma respiration s'était faite haletante.
Sans prévenir je me jetais dans ses bras, m'abandonnant à une étreinte que je lui arrachait; cachant mon visage contre son torse et respirant son odeur familière.
La porte fut fermée, nous laissant seuls dans l'appartement.
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